(1910 – 1990)

Peintre français, né en Roumanie et décédé en Champagne, Robert Helman est rattaché à la Seconde École de Paris.

Robert Helman arrive à Paris en 1927 et devient avocat. En 1939 , la guerre l’oblige à se réfugier à Barcelone ; il revient à Paris à la fin de la Seconde Guerre mondiale et se consacre définitivement à la peinture ; il sera proche notamment de Jean- Michel Atlan.

Son œuvre peinte se construit autour du cycle de la nature en usant de métaphores visuelles évoquant les forces de la terre : le vent, les arbres, la forêt dont rendent compte les titres de ses séries, Racines, Branches, Arbres, Germinations, Paysages imaginaires de le Genèse.

« C’était des paysages imaginaires de la Genèse, une peinture très libre. Je ne l’appelais pas encore abstraite parce que dans mon esprit ça ne l’était pas : c’était des paysages de la création du monde » ( Robert Helman, entretiens avec Max-Pol Fouchet ).

« Je travaillais et je continue du reste avec la palette de Vélasquez, c’est à dire avec les sept couleurs et très rarement des couleurs pures, très rarement des chromes, et encore plus rarement des pigments métalliques. En général, ce sont des terres, terres rouges, terres d’ocre, terres d’ombre, pour ne pas employer des couleurs dures, métalliques ».
Lors d’une des expositions de Robert Helman à St-Paul-de-Vence, Jean Cocteau a déclaré au peintre « On sent que vous cherchez les rythmes essentiels de la vie ».