(1899 – 2012)

Né en 1889 à Namur, décédé à Paris en 1984, Henri MICHAUX est un écrivain, poète et peintre belge d’expression française, naturalisé français en 1955.
Figure difficilement classable, MICHAUX mène de front l’écriture poétique et la peinture, Contre « la plénitude facile », il opte pour l’expérimentation, ouvrant de nouveaux chemins, Très vite le dessin lui semble une écriture d’autant plus libératrice qu’elle s’est affranchie de l’obstacle de la signification des mots,
 » Je suis de ceux qui aiment le mouvement, qui rompt l’inertie, qui embrouille les lignes, qui défait les alignements… mouvement forme de désobéissance  » ,
Il adopte l’encre de Chine et les techniques fluides propices à la spontanéité et la rapidité d’exécution, comme l’écriture automatique.

Toute sa vie durant, MICHAUX écrit et dessine, A partir des années 1950, lorsqu’il prend de la mescaline, ces deux pratiques se conjuguent, Sous contrôle médical à l’hôpital psychiatrique Saint-Anne, il expérimente le LSD et le haschich et produit sous l’emprise de ces psychodysleptiques,  » J’écris pour me parcourir ; Peindre, composer, écrire : me parcourir, Là est l’ouverture d’être en vie »  MICHAUX Passages (1937-1950)